vendredi 27 mai 2011

Les 30 criteres pour indentifier personne manipulatrice


    * Il s'agit de souligner le caractère subjectif de l'identification si elle est menée par une seule personne. Notre regard n'est jamais exempt d'émotions ou d'à-priori. Le meilleur moyen d'éviter ceci, si vous avez des doutes sur une personne de votre entourage, c'est de faire faire le test par des personnes de l'entourage commun sans influencer en quoi que ce soit leurs réponses,
    * Comme le souligne l'auteur, les personnes manipulatrices ne représentent selon des estimations que 3% de la population, donc pas la peine de succomber à une paranoïa. On est tous des manipulateurs conscients à petite échelle, notamment lorsqu'on est commercial et qu'on connait certaines techniques éprouvées de manipulation (voir "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens", édition 2002, Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois."). Non, les manipulateurs qui nous intéressent ici, ce sont ces personnes qui fonctionnent ainsi d'une manière pathologique ; 80% de celles-ci ne s'en rendent même pas compte et ne le verront probablement jamais, les 20% restantes en tirent un plaisir malsain ! Ce fonctionnement est issu de l'enfance, de la petite enfance même.

Pour pouvoir parler de manipulateur, il faut au moins dix caractéristiques. à 15, la personne est identifée en tant que telle. Au delà, le doute n'est plus permis. Prémunir son "espace vital" devient un exercice si la personne ne peut être évitée, sinon la fuite s'impose d'elle-même.

1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle. Le manipulateur use ainsi du groupe comme moyen de pression (cercle famillial, amical, couple, entreprise) pour obtenir ce qu'il souhaite et faire tomber les réticences du libre-arbitre des autres auxquels il peut faire face.

Vous entendrez ainsi plus que souvent "si tu ne fais pas ça, je ne vois vraiment pas comment tu peux dire que tu m'aimes", "si tu étais un vrai ami, tu aurais fais...." "si vous ne le faites pas, le projet (le département, l'entreprise) aura à souffrir de votre indécision" etc.

2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes. Le manipulateur peut ainsi être une personne entretenue financièrement, dans sa vie quotidienne, dans son travail etc. En gros, il "réussit à faire faire aux autres !". Le manipulateur "s'approprie" des autres des ressources dont il ne dispose pas lui-même : énergie (temps), argent, travail, résultats, estime, admiration, etc. Le manipulateur aura du mal avec la vérité : il mentira comme un arracheur de dents ! Il faut savoir que la manipulation cache un trouble de la personnalité, le manipulateur n'existe pas par lui-même, il a besoin des autres pour exister dans leurs regards !

Par rapport à ce point vous entendrez souvent "si j'avais été moi à ta place je l'aurais fais pour toi !" "

3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions. La base du comportement du manipulateur est bien « la question de la frustration », trouble central de sa personnalité. Les personnes manipulatrices, face aux autres durant leurs rapports sociaux, ont du mal avec "le besoin". Elles se sentent "piégées" en affirmant clairement leurs besoins auprès des autres. En fait ce mécanisme est une projection de leurs propres actes sur autrui, ayant comme source leurs propres démons intérieurs. Ils craignent et s'imaginent que les autres leurs fassent  ce qu'eux-mêmes font dans leur vie sociale : contrôler par le besoin, les sentiments ou les opinions. Comme je le disais précédemment dans un autre article, un manipulateur criera souvent à la manipulation !

Par rapport à ce point, vous entendrez ainsi souvent "je n'ai pas à te le demander, tu le fais ou pas !" "je ne t'avais rien demandé ! c'est toi qui l'a voulu !" "je ne vais pas te le dire car tu me le remettras sur le nez !" "pourquoi te le dire tu ne me comprendrais pas car tu ne connais pas".

4. Il répond très souvent de façon floue. C'est peut être le critère le plus facile à identifier, le manipulateur veut tout savoir sur tout mais il ne dit rien sur lui-même. Si le sujet constitue pour lui "une faiblesse", il répondra d'une manière évasive. Le manipulateur ne parlera que très peu de ses échecs, il les refoulera même en mentant à tour de bras. Il ne souhaite surtout pas que son image sociale soit écornée ou assez vacillante pour ne point réussir à obtenir des autres. C'est en ce point que le manipulateur n'obtient pas naturellement : il veut dominer selon un faux personnage ou un masque social. Il veut offrir un garantie de respectabilité, de perfection ou de pudeur.

5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations. Les manipulateurs se prennent pour des personnes intelligentes, capables de faire perdurer tous leurs mensonges. Mais ce pouvoir est juste un leurre malsain et parfois pervers. Ils constituent des "caméléons" car d'une part, ils n'existent pas autrement que grâce au regard des autres et d'autre part car ils méprisent les autres et les toisent de haut. La manipulation est un complexe de supériorité issu des meurtrissures de l'ego durant la construction de la personnalité.

6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.

7. Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions. Le manipulateur est un associal selon la classification DSM IV, il constitue une personnalité qui agit et point ! il refuse tout fonctionnement autre et refoule complètement l’instabilité de sa personnalité « mouvante » selon le masque qu'il arbore.

Dans des moments  de détresse ou d’angoisse, le manipulateur criera souvent « je ne suis rien ! » « j’ai l’impression de ne pas exister » seuls moments de lucidité sur sa névrose.

8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge. Le manipulateur aura une réaction de rejet profond face aux personnalités dominantes surtout les personnes qui obtiennent naturellement le respect et l’estime des autres, résultat que les manipulateurs tentent de « forcer » d’une manière malsaine.

Le manipulateur dira souvent « cette personne n’est rien sans moi ! », « je lui ai tout appris ! sinon il était archi-nul ! ».

9. Il fait faire ses messages par autrui. Face à une personnalité dominante ou qui l'a clairement identifiée, un manipulateur utilisera l'entourage commun pour arriver à ses fins. De préférence des personnalités faibles d’esprit qu’il contrôle parfaitement. Il pense avoir plus de chance pour faire vaciller le libre-arbitre d’une personne si cela venait de son entourage.

10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner. Le manipulateur compartimente souvent ses relations sociales pour arriver à assumer plus facilement son masque social. Il interdit ainsi aux gens de son entourage de se faire un jugement sur ce qu’il n’est ou n’est pas. Le manipulateur dispose ainsi d’un meilleur contrôle de ses besoins. Il faut dire que le manipulateur veut être le "moyeu" de son environnement social, tous les rapports passent impérativement par lui !

Dans un couple par exemple, ses amis ne deviendront jamais les amis de son conjoint ou du couple, ce sont "ses amis" qu'elle que soit l'évolution de ces relations.

Un autre détail par rapport à ce point pour identifier un manipulateur, c'est son mode de fonctionnement récurrent lorsqu'il ne contrôle pas une situation : l'esclandre et la fuite ! (réaction lors d'une rupture, dans un ancien travail, situation difficile avec les parents ou proches, etc.)

11. Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne. Le moyen d’ouverture aux autres dont se sert parfaitement le manipulateur est l’empathie qu’il tente de susciter chez autrui. Il fait souvent passer des personnages de son entourage pour des bourreaux dont il serait la victime. Posez-vous des questions si malgré toutes les plaintes dont se récrie une personne, celle-ci continue quand même à pratiquer des rapports plus que cordiaux avec la personne incriminée.

12. Il ignore les demandes même s'il dit s'en occuper.

13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins. L’une des méthodes qu’utilise un manipulateur pour faire vaciller un libre-arbitre c’est le recours aux croyances profondes de son interlocuteur : religion, vécu, expériences, confidences, etc.

14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert.

15. Il change carrément de sujet au cours d'une conversation.

16. Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion. Face au mur, le manipulateur fuira ses responsabilités jusqu'au bout. C'est un mode de fonctionnement récurrent lorsqu'il ne contrôle pas la situation, surtout quand il a en face de lui plusieurs personnes dont le libre-arbitre sera fonciérement plus dur à faire vaciller. Le groupe aux yeux du manipulateur n'a le droit d'exister que s'il lui permet de briller, il ne peut en être autrement. Il est facile d'identifier les personnes potentiellement manipulatrices dans un groupe de personnes nouvellement créé, ce sont souvent celles qui ne lâchent mot et qui observent tout, et lorsqu'elle prennent la parole c'est souvent d'une manière "forcée" ou "non-naturelle" qui crée un malaise au sein du groupe. Dans un groupe, le manipulateur n'échange pas, il veut imposer et contrôler.

17. Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire en sa supériorité. Cette ignorance est maintenu par le blackout total du manipulateur sur ses échecs, ses erreurs, ses méfaits ou autres. Le manipulateur craint plus que tout "le poids du regard social". Il en est même l'esclave inconscient.

18. Il ment. Le manipulateur mentira sur ses échecs, ses expériences, sur ce qu'il refoule en général, sur la nature de ses relations sociales, etc. Il mentira à chaque fois pour enjoliver et garder intact son masque social. Il faut se dire qu'il ne ment pas juste pour les autres mais qu'il ment surtout pour se calmer lui-même et anéantir momentanément sa souffrance.

19. Il prêche le faux pour savoir le vrai.

20. Il est égocentrique. L'ego démesuré du manipulateur peut venir d'un complexe issu des blessures de son ego durant l'enfance (par exemple complexe d'infériorité d'organe cher au psychanalyste Alfred Adler). Arrivé à l'âge adulte le manipulateur stimulera un besoin de s'affirmer qui ne connaitra aucune limite.

21. Il peut être jaloux. Même si en apparence le manipulateur a l'air "sûr de lui", paradoxalement, au fond de son être il manque terriblement de confiance. Dans un couple, il sera une personne maladivement jalouse, qui aura un comportement de chasseur vis à vis de sa proie. Il coupera l'Autre petit à petit de tout son entourage social pour être sûr de le dominer. ça ne sera qu'ainsi qu'il fera taire ses craintes profondes. En amour, le manipulateur "posséde" il n'aime pas. On peut même dire que ce sentiment lui est à jamais inconnu tant qu'il ne s'aime pas lui-même.

22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences. Nous sommes tous en société des "observateurs observés", nous nous construisons grâce à notre regard sur nous-même, notre regard sur les autres et enfin le regard d'autrui tel qu'on le perçoit et ce qu'on en fait pour notre construction intérieure. Les manipulateurs avancent comme "des idiots nonchalants", en d'autres termes ils ne prennent rien des autres, ni les critiques constructives ni les taquineries anodines. Dans la bouche d'un manipulateur, la critique est un sujet qui revient souvent sur les autres, jamais sur lui-même.

23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres. Ce qui s'applique à l'Autre ne s'appliquera surtout pas à lui : il exigera de son compagnon à corps et à cri une certaine conception du couple qu'il n'appliquera jamais dans ses actes (fidélité, écoute, évolution, partage, solidarité, etc...).

24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui. Ce point rejoint le point de rupture de la frustration du manipulateur. La réaction de démêler l'écheveau durant une situation de crise n'est pas sa manière d'agir, le manipulateur se contiendra jusqu'au moment où il agira et point !

25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé. Le manipulateur colle parfaitement à l'adage populaire "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais". Ce schéma lui colle d'autant mieux à la peau car c'est une personne qui souffre d'un problème de "sous-identité". Les principes (et notamment moraux) d'un manipulateur dépendent de l'interlocuteur d'en face, en dehors de ce mimétisme malsain, dont les clefs de voûte sont l'empathie et le besoin, le manipulateur ne s'est jamais réellement posé la question de qui il était. Le pire, c'est que les personnes ayant souffert de manipulation ont aussi vécu par projection ce problème d'identité. Les victimes mettront du temps pour retrouver leur libre arbitre et leur moi profond.

27. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous.

28. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté.

29. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui. Le manipulateur est l'anti-thèse des "résiliants" de Boris Cyrulnik, ces personnalités qui transforment une souffrance issue de l'enfance en réussite sociale. Les manipulateurs sont eux-aussi soufffrance, mais ils la projettent surtout sur leur entourage et causent des dégâts parfois graves. J'userai d'une image pour souligner la différence entre un manipulateur et un résiliant, si vous prenez un bout de tissu ou d'étoffe comme image de la société, le manipulateur est un "accroc" qu'on aurait rapiécé, il ne fait pas partie de l'étoffe originelle. Le résiliant est aussi un accroc ou une anormalité, mais il se présente à la fin comme un renforcement de la trame du tissu, les fils sont raccomodés ensembles.

30. Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas fait de notre propre gré.

31. Il fait constamment l'objet des conversations, même lorsqu'il n'est pas là. Ces discussions peuvent être menées lorsque les personnes de son entourage « ressentent » qu’il existe quelque chose qui ne va pas dans le personnage, le masque social s’effrite, et les personnes commencent à bâtir des relations en dehors du manipulateur. On pourra dire que le piège se referme sur lui. Le désarroi de l’entourage est guidé souvent par l’incohérence de son comportement, d’une personne à une autre, ou par rapport à ses dires. Toutes ces incohérences font que le manipulateur fera souvent absent l'objet de discussion faute d'avoir des explications claires de sa part.



Pourquoi insister sur l'identification d'un manipulateur ? parce que les dégâts psychiques causés sur une personne peuvent être monstrueux ! si le manipulateur s'avère pervers conscient, ça sera encore plus catastrophique : anxiété, dépression, stress, incohérence mentale, somatisation etc etc.

mercredi 11 mai 2011

les festivites d'investiture de Michel Martelly debuteront le 13 mai avec " une veille de nuit " devant le palais national et prendront fin le 14 mai au soir avec des programme musicaux dans les principaux ville de provinces et a Port-au-Prince.


Président Michel Joseph Martelly
 
Cérémonie d'investiture de Michel Martelly les détails se précise.

Les festivité débuteront le 13 mai avec un réunion de prière organise par la communauté protestante devant le palais national.

la cérémonie d'investiture proprement dite se tiendra le 14 mai , Michel Martelly deviendra alors le 56 ème Président d'Haïti.

Sous réserve de confirmation officielle, d'après les informations que nous avons pu obtenir, 3 sites seraient concernés pour cette journée d'investiture.

La prestation de serment se déroulera à côté du Parlement où une structure dédiée à cette cérémonie est en cours de construction sur la place des Nations-Unies, au bicentenaire.

Le Te Deum et l'adresse à la Nation se feront au Palais National où 3 podiums seront construits.

Après les cérémonie, une réception serait prévue au Karibe Convention Center.

Pour le moment, une dizaine de dignitaires étrangers dont le Président dominicain Leonel Fernández seraient déjà sur la liste des invités confirmés. Toutes les dispositions : d'accueil à l'aéroport, d'hébergement, de transport ainsi que la sécurité de ces dignitaires, sont actuellement à l'étude par l'ensemble des responsables concernés, afin de faire de cette journée historique, un véritable succès.

lundi 9 mai 2011

1er Janvier 1804 Haïti devient indépendant


1er janvier 1804
Haïti devient indépendant
Le dimanche 1er janvier 1804, l'île de Saint-Domingue devient indépendante au terme d'une longue et meurtrière guerre de libération.
L'ancienne colonie française devient le premier État noir des Temps modernes et le deuxième État indépendant des Amériques (après les États-Unis). Elle adopte pour l'occasion le nom que lui donnaient les IndiensTaïnos avant l'arrivée de Christophe Colomb : Haïti.
C'est seulement à partir de 1825 que son indépendance sera reconnue par la France et d'autres nations dites civilisées.
Joseph Savès.
Cruelles déconvenues
Toussaint Louverture, le héros de la guerre de libération, ayant été fait prisonnier par traîtrise et envoyé au fort de Joux, dans le Jura français, c'est l'un de ses lieutenants, un ancien esclave noir du nom de Jean-Jacques Dessalines, qui prend le pays en main.
L'indépendance est proclamée sur la place d'armes des Gonaïves, en présence d'une immense foule en costumes chatoyants.
Dans la foulée, Jean-Jacques Dessalines reçoit de ses lieutenants le titre de gouverneur général à vie que portait Toussaint Louverture avant sa capture. Quelques mois plus tard, le 22 septembre 1804, il se désigne empereur sous le nom de Jacques 1er mais son gouvernement dégénère en une épouvantable tyrannie.
Il fait périr les derniers Blancs restés sur l'île et suscite contre lui la rébellion de ses anciens lieutenants. Dans un ultime sursaut, il projette de nationaliser les terres et de les répartir entre tous les citoyens ! Il est tué dans une embuscade le 17 octobre 1806.
Rivalités entre Noirs et mulâtres
C'est le début d'une lutte d'influence qui ne va plus cesser jusqu' à nos jours entre la minorité mulâtre et la majorité noire.
Les mulâtres descendent des anciens affranchis. Établis dans les villes, ils possèdent ce qui reste de richesses sur l'île et se flattent de parler français. Les Noirs descendent des anciens esclaves. Beaucoup sont arrivés dans les dernières décennies du XVIIIe siècle. Ils parlent créole et pratiquent le culte vaudou. Henri Christophe, lui-même ancien esclave noir, succède à Dessalines dans le nord de l'île, cependant que le sud tombe sous la domination d'un mulâtre, Anne Alexandre Pétion.
La partie orientale de l'île est quant à elle récupérée par l'Espagne en 1814... mais pour très peu de temps.
Christophe devient le roi Henri 1er en 1811 avant d'être contraint au suicide en 1820.
Il reste de lui les ruines émouvantes du palais de Sans-Souci, construit de 1806 à 1813, pillé à sa mort et détruit par un tremblement de terre en 1842.
Pétion préfère quant à lui les formes républicaines et le titre de président. Fils d'un riche planteur et d'une mulâtresse, il a combattu Toussaint Louverture dans l'armée du général Leclerc avec le grade de colonel avant de se rallier au chef insurgé. Il apporte son aide à Simon Bolívar qui, sur le continent latino-américain, mène la guerre contre la domination espagnole.
À sa mort, le 29 mars 1818, un autre mulâtre lui succède à la tête de la république. C'est Jean-Pierre Boyer. Il va gouverner la république haïtienne pendant un quart de siècle, jusqu'à sa chute en 1843

samedi 7 mai 2011

Le Drapeau Haitien


Drapeau National d'Haïti


Historique


Le drapeau d'Haïti est rouge et bleu organisé en deux bandes horizontales. Créé en 1803, il a été adopté dès 1820 et officialisé en 1843.
Il avait été remplacé par un drapeau rouge et noir sous la dictature des Duvalier de 1964 à 1986. Dix jour après le renversement de Jean-Claude Duvalier (février 1986), il a été réhabilité officiellement et confirmé par la constitution de 1987.
Les armoiries de la République sont : Le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et, ombrageant de ses palmes, un trophée d'armes avec comme légende: « L'Union fait la Force ».

Au cours d'un combat qui eut lieu en Plaine du Cul-de-Sac, entre une troupe française et la treizième demi-brigade coloniale, celle-ci perdit son drapeau qui était le tricolore bleu, blanc et rouge de la France. Les Français après s'en être emparés firent ressortir dans un texte imprimé qu'il n'était pas vrai que les indigènes eussent l'idée de l'indépendance puisqu'ils avaient conservé l'emblème de la nation française.
Alexandre Pétion qui commandait cette troisième brigade fit aussitôt, de son côté, rapport de cette interprétation à son chef, le général Dessalines, et celui-ci saisit cette occasion pour donner à ses troupes un nouveau signe de ralliement.
On était en février 1803 et le général en chef des indigènes tenait son Quartier général à la Petite-Rivière-de-l'Artibonite. Le geste suivant promptement l'idée, il arrachait du tricolore français la couleur blanche et rapprocha le rouge du bleu: le bicolore (bleu et rouge) qui serait désormais le Drapeau des Indépendantistes était créé.(...) il réunit les principaux chefs des corps d'armée en un congrès qui eut lieu au Bourg de l'Arcahaie le 18 mai 1803. Tous les généraux ayant approuvé la décision du Général en Chef, ce dernier se rendit sur la Place d'Armes du bourg et présenta solennellement aux régiments formés en carré le nouvel emblème.
Le haut commandement français n'apprit cet événement que par l'Amiral Latouche Tréville qui, naviguant entre Port-au-Prince et l'Arcahaie, avait capturé, le lendemain 19 mai, une barge indigène portant un drapeau bleu et rouge. L'amiral français en fit immédiatement rapport en faisant remarquer qu sur le drapeau indigène étaient écrits les mots: «Liberté ou la Mort».
Après la mort de Dessalines, le 17 octobre 1806, le général Pétion, chef de l'Ouest et du Sud du Pays, modifia le drapeau en plaçant horizontalement le bleu et le rouge. Dans le même temps, le général Henry Christophe (1811-1820) qui gouvernait le Nord, le Nord-Ouest (en partie) et l'Artibonite adoptait le drapeau noir et rouge.
À la mort de Christophe, le général Jean-Pierre Boyer qui avait succédé en 1818 à Alexandre Pétion réunit, sous le signe du drapeau bleu et rouge, le Nord au reste du Pays.
Quand aux armes de la République, bien qu'adoptées par le Président Pétion, elles ne commencèrent à figurer sur le drapeau haïtien qu'après le vote de la Constitution de 1843 qui prescrivit en son article 192: " Les couleurs nationales sont le bleu et le rouge placés horizontalement. Les armes de la République sont le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et orné d'un trophée d'armes avec la légende « L'Union Fait la Force » ".

Constitutionnalité

Les couleurs nationales sont: le bleu et le rouge. Constitutions 1987;Titre I, Chapitre 1

L'emblème de la Nation haïtienne est le Drapeau qui répond à la description suivante:

    a) Deux (2) bandes d'étoffe d'égales dimensions: l'une bleue en haut, l'autre rouge en bas, placées horizontalement;

    b) Au centre, sur un carré d'étoffe blanche, sont disposées les Armes de la République;

    c) Les Armes de la République sont: Le Palmier surmonté du Bonnet de la Liberté et, ombrageant des ses Palmes, un Trophée d'Armes avec la légende: L'Union fait la Force.

La devise nationale est: Liberté - Égalité - Fraternité.



Chronologie


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1697   Le drapeau français flotta sur la colonie française de Saint-Domingue durant plus d'un siècle jusqu'en février 1803. Le leader Noir, précurseur de l'indépendance, Toussaint Louverture, adopta en 1798 le tricolore français. En janvier 1801 il sera nommé gouverneur et dirigera l'île toute entière, puis par la constitution du 8 juillet 1801, devint Gouverneur à vie. En juin 1802, Toussaint Louverture fut fait prisonnier par Napoléon Bonaparte et déporté en France où il mourut.


Click to enlarge 1803   En février 1803, à la Petite Rivière de l'Artibonite, Jean-Jacques Dessalines, le chef des insurgés Noirs et Alexandre Pétion, le leader des Mulâtres, décidèrent de ne plus combattre aux côtés des Français. Lors du Congrès de l'Arcahaie, le 18 mai 1803, Dessalines ôta la bande blanche de l'emblème colonial pour donner naissance au premier étendard haïtien symbolisant l'union des Mulâtres et des Noirs dans la lutte pour leur liberté. Il y fit inscrire la devise « Liberté ou la Mort ». Dessalines fut alors nommé Général en chef de l'armée de l'insurrection. Catherine Flon, belle-fille de l'épouse de Dessalines, fut chargée de recoudre les deux bandes, bleu et rouge.


Click to enlarge 1804   Le 18 novembre 1803, la capitulation des troupes françaises à Vertières scella l'indépendance d'Haïti. Le 1er janvier 1804, les chefs de la Révolution décidèrent de changer le drapeau en disposant horizontalement les couleurs. Ce fut le premier drapeau officiel de la République libre et indépendante. La Constitution de 1843 confirmera ce drapeau bicolore horizontal (article 192).


Click to enlarge 1805   Le 8 octobre 1804, Dessalines se proclama empereur sous le nom de Jacques 1er. Il adopta alors, le 20 mai 1805, un nouveau drapeau noir et rouge vertical. Ces couleurs symbolisèrent les mots: la "Liberté" (rouge) ou la "Mort" (noir).


Click to enlarge 1806   Après les événements du 17 octobre 1806 au Pont Rouge, où fut assassiné Jean-Jacques Dessalines, le pays, durant 14 ans, se divisa en deux parties, d'une part le Nord et d'autre part, le Sud et l'Ouest, gouvernées respectivement par Alexandre Pétion et Henri Christophe. Alexandre Pétion redessina le drapeau en cette même année, reprenant le bleu et le rouge de 1804 en y ajoutant « L'Union fait la force » et un carré d'étoffe blanche au milieu duquel furent placées les armes de la République ornées du bonnet de la liberté (bonnet phrygien). Ce drapeau flotta au dessus du Palais National durant 158 années jusqu'en 1964.



Click to enlarge 1811   Le 27 décembre 1806, le Général Henri Christophe, fut nommé président et fut reconnu par le Nord, le Nord-Ouest et plus tard, en 1807, par l'Arbonite. Le 28 mars 1811, il s'est proclamé roi sous le nom de Henri Ier (1811-1820). L'Empereur conserva les couleurs de l'étendard impérial du Royaume du Nord (1805) mais en glissant la bande rouge du côté du mât avec au milieu, un écusson muni d'un phénix surmonté de cinq étoiles d'or sur fond bleu. Une couronne est disposée au dessus du phénix et dans le cercle, une inscription latine 'ex cinerebus nascitur' "des cendres, je renaîtrai". Le royaume de Henri Ier fut supprimé en 1818 suite à la conquête du Nord par Alexandre Pétion, proclamé président le 19 mars 1807, et qui imposa le drapeau bleu, rouge, horizontal. Jean-Pierre Boyer lui succéda le 8 octobre 1820 mais conserva le même drapeau.


Click to enlarge 1822   Le 9 février 1822, Jean-Pierre Boyer annexa la partie espagnole de l'île (à présent République Dominicaine) laquelle, quelques mois auparavant, le 30 novembre 1821, proclama son indépendance de l'Espagne sous le nom de "Republica del Haiti espanol" "République de Haïti Espagnol" et parallèlement, son union avec la Grande Colombie. Le drapeau de le République de Haiti Espagnol fut hissé dès les premières semaines de 1822 mais ce fut le drapeau de la Grande Colombie de l'époque. Une République que Boyer ne tarda pas à dissoudre.


Click to enlarge 1849   Une tentative de réhabilitation du drapeau noir et rouge, entreprise en 1844, fut un échec. En 1847, Faustin Soulouque fut élu président et en 1849, se proclama empereur sous le nom de Faustin Ier (1849-1859). Dans sa Constitution de 1849, il adopta le drapeau bleu et rouge mais remplaça les armoiries par un écusson. L'Empire de Faustin 1er se termina le 15 Janvier 1859 et les armes de la République retrouvèrent leur place initiale, au centre du drapeau.

Click to enlarge 1964   François Duvalier, Papa Doc, fut élu président en 1957 et en 1960, s'empara de tous les pouvoirs. En 1963 il créa le parti unique. Un nouvelle Constitution fut adoptée le 25 mai 1964, laquelle adopta le drapeau noir et rouge. Ce dernier fut officiellement confirmé le 21 juin 1964. Cependant, les armoiries de la République furent conservées. Duvalier mourut le 21 avril 1971 et fut remplacé par son fils, Jean Claude, proclamé président à vie. A la suite d'une révolte populaire, Jean Claude quitta le pouvoir en février 1986.


Click to enlarge 1986   Le 17 février 1986, 10 jours après le départ de Jean-Claude Duvalier, la nation réadopta le bleu et rouge qui fut ratifié un an plus tard, le 29 Mars 1987, lors du plébiscite sur la Constitution de 1987

vendredi 6 mai 2011

Avoir de la maturité, c’est quoi ?



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Avoir de la maturité, c’est quoi ?
La maturité, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous dire que vous en manquez. Mais concrètement, ça veut dire quoi ? Et comment devenir plus "mature". Début de réponse en trois points.


Avoir de la maturité, c’est quoi ?
Le "manque de maturité", c’est la critique qui tue, l'arme imparable souvent décochée par un aîné - enseignant, parent, animateur, patron - pour vous mettre à terre ou vous clouer le bec. "Tu manques de maturité, un point c’est tout !".
Mais la phrase assassine peut aussi être lancée par votre copine et être encore plus dure à encaisser.

Le problème, c’est que cette histoire de maturité semble insaisissable. OK, je ne suis pas mature, je me laisse envahir par mes émotions, je zappe tout le temps, j’ai du mal à m’engager, à bosser, mais qu’est-ce que j’y peux ?

Trois verbes peuvent aider à mieux comprendre, et surtout à progresser. Avoir de la maturité, c’est : voir, juger et agir.
Etre plus mûr(e) dans sa façon de vivre, c’est savoir enchaîner ces trois actes, un peu comme on inspire et on expire pour respirer. Et cela peut s’appliquer à tous les domaines de notre vie : loisirs, vie amoureuse, choix, orientation, boulot, initiative…

1/ Voir le réel pour moi et pour les autres
Avoir de la maturité, c’est quoi ?
Le premier truc fondamental est de voir. Voir quoi ? Voir les besoins, les manques, les situations.
J’ai invité des amis ce soir, mais je vois que le réfrigérateur est vide. Cela veut dire que je vais regarder, ouvrir mes yeux et mes oreilles.

Le top du top est d’être attentif pas seulement à soi mais aussi aux autres. "Dans ma première colo comme animateur, j’étais responsable d’un groupe d’enfants toute la journée. Je devais les surveiller mais surtout m'assurer qu’il n’y avait pas de problème entre eux et que les plus discrets n’étaient pas ‘victimés’ par les autres", raconte Jean-Baptiste, 19 ans.

Voir, ce peut être aussi tout simplement aller chercher une l’information : vérifier la météo avant de partir en montagne, aller se renseigner sur un métier, passer un coup de fil à des amis pour savoir s’ils vont bien...

Pour gagner en maturité : si vous êtes particulièrement rêveur, dans la lune, pas concret, pas très organisé, ou bien un peu perso, plutôt solitaire, voire timide, c'est ce point numéro 1 qu'il faut améliorer. Ouvrez un peu plus grand vos antennes sur la réalité, et soyez plus attentif à ce qui se passe autour de vous.

2/ Juger pour analyser et prendre du recul
Avoir de la maturité, c’est quoi ?
Etape numéro 2 : juger la situation ou le fait que vous venez d'observer. Attention, il ne s'agit pas d'avoir tout de suite une opinion, ou un jugement péremptoire, mais d'analyser en prenant du recul.
Exemple : étudiante en médecine, Clélia trouve une offre de colocation. L'appartement lui plaît, mais les autres étudiantes font de la musique. L'étudiante pèse le pour et le contre : la proximité avec la fac est un plus, mais elle craint d'être gênée dans son travail par ses colocataires.

Prendre le temps de la réflexion, c'est souvent prendre le temps tout court, éviter les décisions hâtives qui font faire des erreurs. Demander conseil aussi. "J'ai découvert une formation commerciale accessible sans le bac qui m'emballait, raconte Bastien, 20 ans. Mais après en avoir parlé à pas mal de gens, j'ai fini par y renoncer et par décider de retenter le bac".
"Lors de nos formations d'éducateur, on nous apprend qu'il ne suffit pas d'avoir de la bonne volonté pour aider. Il faut comprendre les situations : cela évite les mauvaises interprétations", explique Marie, 21 ans.
Comprendre est donc essentiel, et pas seulement dans le domaine du travail : en amitié, en amour et dans tous les domaines de la vie, il n'est pas interdit d'exercer son intelligence, bien au contraire !

Pour gagner en maturité : prenez l'habitude de réfléchir davantage avant toute décision ou action, en particulier si vous vous laissez vite emporter par vos émotions ou vos envies. Les impulsifs, les passionnés, les émotifs ou bien les grands romantiques auront tout intérêt à développement ce point : "juger", cela n'enlève rien à leur sensibilité, bien au contraire !

3/ Agir pas à pas
Avoir de la maturité, c’est quoi ?
C'est l'étape ultime de la maturité. Face à un problème que vous avez repéré (étape 1), et analysé (étape 2), vous trouvez une réponse adaptée et vous la mettez en pratique. Beaucoup de rêves ou de beaux projets ne voient en effet jamais le jour faute de passage à l'acte ! 

Agir après avoir vu, réfléchi et choisi : c'est la méthode utilisée par tous les grands stratèges, les chefs d'entreprise, les navigateurs et c'est celle qui vous permettra par exemple de construire un projet professionnel - ou tout projet de vie - motivant et réaliste.
Xavier veut devenir pilote de chasse et passer les sélections de l'armée de l'air. Son problème : son niveau d'anglais est insuffisant pour lui permettre de réussir. Après réflexion, il envisage plusieurs solutions et part finalement travailler un an en Angleterre.

L'action bien préparée - ou bien mûrie -  permet en général d'atteindre l'objectif fixé. Elle vous ouvre ainsi les portes de nouvelles expériences qui vous amènent encore à prendre encore d'autres décisions. La réussite n'est pas au bout du chemin ? Il faut à nouveau voir, juger et agir pour rebondir.

Pour grandir en maturité : Ne remettez pas toujours au lendemain ce que vous avez décidé de faire après réflexion. Si vous manquez de volonté, de courage, d'initiative, fixez-vous de petits objectifs d'action et avancez pas à pas vers le but mais ne restez pas à la case départ. Eventuellement, accordez-vous de petites récompenses à chaque étape.
Et rassurez-vous : on ne naît pas mature, mais on le devient peu à peu à force de voir, de juger et d'agir dans le bon tempo

jeudi 5 mai 2011

Tu me manque Manman

Si tu savais...
La douleur de te voir partir
De te voit ainsi sans pouvoir rien faire, rien dire.

Si tu savais...
Tout ce que tu m'inspires
Tous ces beaux sourires
Quels belle tu fais a mes yeux.

Si tu savais...
Le manque que tu m'a laisser dans mon coeur d'enfant
Je t'aime tellement douce maman
Quelle belle maman. tu fais.

Douce maman, transmets ta joie de vivre à moi. tes enfant.
Que ton courage nous submerge et ce, sans fin.
Que ton rire me pouse à une vitesse incroyable
Pour que le vent te guide dans un pays formidable tel le paradis.

Douce maman, chaque capitaine a son étoile
Et, dans ton cas, la tienne est la plus brillante
Car avec toutes les tempe^tes que tu as surmontés sans voile
Elle ne peut faire autrement qu'etre e^tincelante.

Douce maman, tu dois maintenant partir
C'est maintenant ou jamais de te dire combien je t'aime
Mais cette fois, j'éprouve beaucoup de difficulté à cacher ma peine
Je vais continuer à te vivre à travers à mes chansons
Noublie jamais que tu es une vedette a ma fason.
Je t'aime et t'aimerais toujours.

Ton petit fils adorées Mike qui t'aimerais toujours.


                                                                                                                                                                                                  Extrait du chanson:Pitt Baccardi  "si loin de toi"