Depuis la nuit des temps, l’alcool est considéré comme socialisant et festif, en particulier dans notre pays… malheureusement. Selon une étude récente de l’Université de Neuchâtel , le coût social de l’abus d’alcool en Suisse est estimée à 6,5 milliards de francs !
Le vin rouge, et uniquement le vin rouge tanique, pourrait avoir des effets bénéfiques, qui pourraient s’expliquer par ses effets anti-oxydants, mais uniquement à petite dose (1-2 verres par jour maximum !).
En revanche, consommer de l’alcool à doses excessives peut mener à toutes sortes de pathologies, outre la dépendance à l’alcool, qui est déjà un trouble grave, la liste est longue et impressionnante : cancers, maladies hépatiques, hypertension artérielle, pathologies cutanées, troubles mnésiques, douleurs musculaires, insomnies, dépression, anxiété, troubles de la libido et de l’érection, et toutes sortes de syndromes de sevrage (tremblements, délire, agitation, etc.) (liste non exhaustive), sans parler des effets collatéraux DESASTREUX (violences vis-à-vis de la famille et des proches (on retrouve l’alcool dans la quasi totalité des violences domestiques), problèmes financiers, perte d’emploi et misère sociale… et hécatombes sur les routes ! :-(
Une récente étude australienne, qui a clairement identifié l’alcool dans les troubles érectiles, a donné le seul argument qui ait permis à des hommes jeunes de modifier leur comportement vis-à-vis de l’alcool.
L’abus régulier d’alcool peut même favoriser l’obésité ! En effet, l’alcool, en plus d’être très calorique…
exemple : 2 dl de vin (12%) = 19 g d’alcool pur = 133 calories… autant que dans 15 g de beurre !
….freine la combustion des graisses.
Une autre hypothèse que l’aspect festif et social, ou anxiolytique de la consommation excessive d’alcool aurait été démontrée. En effet, ne pas contrôler sa consommation d’alcool et trop manger ont des points communs.
Cela est principalement dû à un dérèglement des centres de régulation du cerveau. Par exemple, forcer un enfant à manger plus qu’il n’en a besoin pourrait (je dis bien « pourrait ») être un facteur déclenchant à une perte de contrôle, un dérèglement des centres de la satiété.
En cas de consommations abusives régulières, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin … avant qu’il ne soit trop tard !
Votre santé est votre bien le plus précieux : prenez-en soin
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