jeudi 26 avril 2012

Crash de l'Airbus du vol AF447: le point sur l'enquête

Vendredi dernier, le BEA publiait son troisième rapport d'étape sur la catastrophe du vol AF 447 Rio-Paris. Depuis la récupération des boites noires au printemps dernier, les analyses progressent mais s'avèrent de plus en plus complexes. Techno-Science.net vous explique les principales avancées et les nouvelles pistes de l'enquête.



Un Airbus A330 aux couleurs d'Air France (Air France (officiellement Société Air France) (IATA : AF • OACI : AFR • indicatif radio : AIRFRANS) est la principale compagnie aérienne française.), c'est un avion (Un avion, selon la définition officielle de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est un aéronef plus lourd que l'air, entraîné par un organe moteur (dans le cas d'un engin sans...) similaire qui s'est abîmé en mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) le premier juin 2009 (image Airbus)

Un crash, un mystère

L'histoire du vol AF447 est celui d'un avion fiable et bien entretenu, d'un équipage expérimenté, de conditions météorologiques mauvaises, mais courantes et d'un incident technique documenté et auquel correspond une procédure. C'est pourtant ce vol, cet avion piloté par cet équipage qui s'abîme en mer. Malgré la polémique, l'enquête avance et semble sur le point (Graphie) d'ouvrir de nouveaux axes de progression pour la sécurité des vols long-courrier.

Le nouveau dossier

Dans ce dossier, nous expliquons non seulement le rapport du BEA, mais nous recoupons ces informations avec celles recueillies par des pilotes professionnels dans un simulateur et exposons les nouveaux axes d'enquêtes et notamment l'entrée des facteurs humains dans les investigations.

Un catalyseur efficace pour maîtriser la photosynthèse artificielle




Une équipe internationale emmenée par un chercheur de l'Institut Català d'Investigacio Quimica (ICIQ) en Espagne a réussi à produire une enzyme permettant une oxydation rapide de l'eau. Cette découverte est une avancée capitale pour la mise en place de solutions énergétiques basées sur l'hydrogène.

L'hydrolyse de l'eau, réaction énergétique fondamentale du vivant

La grande majorité de l'énergie disponible sur Terre provient du processus fondamental de la photosynthèse. Le monde du vivant en dépend presque entièrement et les énergies fossiles - gaz et pétrole - sont issues de la transformation de matière organique. Une solution pour résoudre les besoins énergétiques de la planète serait donc de maîtriser le phénomène de la photosynthèse et plusieurs voies de recherche sont actuellement menées dans ce sens.

L'étape première de la photosynthèse est la décomposition de la molécule d'eau en oxygène et ions hydrogène. Pour réaliser ce processus très coûteux en énergie, les plantes font appel à l'énergie lumineuse et à un catalyseur naturel dont le rôle est de favoriser et accélérer la réaction chimique. Cette réaction était la plus difficile à reproduire artificiellement. Jusqu'à maintenant.

Un catalyseur efficace découvert

Les travaux de recherche dans le domaine ont pour priorité de reproduire artificiellement cette réaction chimique avec un rendement au moins aussi bon que celui obtenu naturellement. Il fallait pour cela produire un catalyseur artificiel aussi efficace que le composé de manganèse et de calcium (Mn4CaO5) utilisé par les plantes. L'avantage des chercheurs sur la nature est leur possibilité d'utiliser une palette plus large d'éléments pour cette tâche.

L'équipe internationale de Antoni Llobet a produit un composé de ruthenium qui permet d'obtenir un rendement pour la réaction d'oxydation de l'eau du même niveau que celui observé dans la nature. La force d'action de ce catalyseur est 60 fois supérieure à celle des catalyseurs artificiels produits jusqu'à présent.

Cette découverte est capitale dans le développement de la filière énergétique basée sur l'hydrogène. Cette filière est basée sur un cycle commençant par la production d'hydrogène à partir de l'énergie solaire, processus similaire à la première étape de la photosynthèse. L'hydrogène est ensuite utilisé pour alimenter en énergie différents processus pour produire par exemple de l'électricité au travers de piles à combustible. Dans ces processus, le "déchet" produit est à nouveau de l'eau qui peut être réutilisée dans le premier processus. Ce cycle propre permet ainsi de stocker sous la forme chimique de molécules de dihydrogène l'énergie lumineuse sans produire de déchets

Facebook et les réseaux sociaux nous rendent-ils plus solitaires (et plus narcissiques) que jamais ?



Yvette Vickers, ça vous dit quelque chose ? Non ? C'est normal. Le corps momifié de cette actrice américaine de série B a été retrouvé en avril 2011 à son domicile à Los Angeles. L'actrice, qui a joué notamment dans Attack of the 50 Foot Woman, aurait eu 82 ans au moment où sa dépouille a été découverte. Mais personne ne sait exactement quel âge elle avait au moment de sa mort. En se basant sur l'état de momification du cadavre, la police estime qu'Yvette Vickers était morte depuis près d'un an, indique le Los Angeles Times

Voyant le courrier s’amonceler dans la boîte aux lettres de la vieille dame, une voisine décide de pénétrer dans sa maison. Elle découvre avec stupeur une maison délabrée : la salon est jonché d’ordures, les murs recouverts de toiles d’araignées, raconte Hollywood Reporter. A l'étage, le cadavre d'Yvette Vickers git à même le sol.

Un détail interpelle le site de The Atlantic : son ordinateur était allumé.

Dans les 15 jours qui ont suivi cette macabre découverte, la mort solitaire d'Yvette Vickers a généré plus de 16 000 posts Facebook et près de 900 tweets. Pendant des années, elle a été une icône des films d'horreur et un symbole de la capacité d'Hollywood à exploiter nos peurs les plus primaires. Maintenant, elle est l'incarnation d'un nouveau genre d'horreur : notre peur grandissante de la solitude.




Au final, Yvette Vickers aura été plus célèbre morte que vivante. Célibataire et sans enfant, elle vivait presque recluse. Seuls ses admirateurs ne l’avaient pas abandonnée. "Elle recevait encore des lettres de fans qui lui réclamaient des photos", se souvient la voisine qui a découvert le corps. Dans les mois qui ont précédé sa mort, les rares coups de téléphone qu'elle a passé ont été pour des fans qu'elle avait rencontrés sur Internet.

D'où ce triste constat tiré par The Atlantic : nous vivons dans un état d'isolement qui aurait été inimaginable pour nos grands-parents. Et pourtant, nous n'avons jamais été aussi accessibles. La contradiction est criante : plus nous sommes connectés, plus nous sommes seuls. On nous avait promis de vivre dans un village global, au lieu de ça, nous arpentons sans jamais nous croiser ou nous arrêter le boulevard périphérique de l'information, déplore le site américain